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Face à face - Kyrlian 2000
Casting : Stu|<, Influence : Zeb

La rue est vide, le vent chasse le sable entassé sur les trottoirs.
Le soleil se couche, teintant la plaine d'ocre et de sang, les ombres s'étirent dans la plaine déserte.
Le silence envahit la ville, faisant taire les corbeaux, les planches ne grincent plus.
Ils se font face à cents pas, immobiles.
La grande horloge marque sept heures moins cinq, ses aiguillent scintillent entre les clous qui brillent sur le bois poli.
L'un porte un blouson et un pantalon de cuir noir, ses revolvers chromés brillent à sa ceinture.
L'autre porte un blouson de cuir fauve, son pantalon à franges touche le sol, son fusil lui tombe sur la hanche droite.
Cents mètres de silence les séparent, ils se regardent, se jaugent.
Aucun ne bouge, aucun ne respire.
L'aiguille de l'horloge fait avancer le temps, poursuivant sa course saccadée.
Il pose les mains sur les crosses de ses revolvers.
Il arme son fusil.
Leurs bras sont immobiles le long du corps.
Leurs chapeaux dissimulent leurs yeux et leurs visages, ils se guettent.
Ils avancent d'un pas, les bottes font frotter leurs éperons sur le sable.
Immobiles à nouveaux, jambes alignées, légèrement écartées.
Les mains suspendues au dessus des crosses, les lanières de sécurité sont défaites.
Le fusil suspendu à une main, l'autre prête à soutenir le canon.
Une boule de brindilles roule à travers la rue, entre eux.
Le vent gémit à travers les planches de bois.
Le soleil couchant agonise, projetant ses derniers feux sur la ville qui s'embrase.
Le grincement des poids de l'horloge strie le silence.
L'aiguille se débloque, glisse d'un mouvement saccadé sur le clou chromé du zénith.
Il dégaine ses revolvers dans un éclair d'argent, ses pouces effleurent les chiens qui se relèvent, les barillets tournent, les balles s'alignent devant les canons.
Il balance son fusil en avant, sa main gauche retient le canon, les cartouches glissent dans leur logement, son doigt effleure la détente.
Les explosions déchirent le voile de silence, trois éclairs illuminent les façades en bois, se répercutent sur les fenêtres fermées.
Ils sont suspendus en l'air, les flammes s'étirent devant la gueule des revolvers, projetant les balles vers leur cible, le canon crache son projectile auréolé de feu.
Les morceaux d'acier fondu sifflent vers la mort, la fumée noire noie les armes.
Il a dégainé le premier, il fera mouche.
Il a confiance en son fusil, il ne manquera pas sa cible.
Les projectiles se croisent, se frôlent.
L'horloge marque huit heures.