Je pensais ne pas savoir écrire autrement qu'en rêvant. Je pensais que les mots seraient aspirés par une idée trop concrète, trop réelle, par l'image si proche de ton visage. Je me trompais. Je souris en voyant les mots qui dansent à nouveau, qui sifflotent dans l'air froid des promesses de printemps, les phrases qui sautillent et claquent sous ma langue, mes yeux jeunes à nouveau qui observent et sourient à cette jeune inconnue triste.
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