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Plongée atemporelle - Kyrlian 11/1999 - 01/2000

Les trois hommes entrent dans la capsule métallique bleutée qui repose sur le pont du chalutier.
L'équipe de techniciens s'affaire autour de l'engin pour effectuer les dernières vérifications avant le lancement.
Dans la cabine de commandement, les informaticiens rentrent les paramètres de la descente.
La grue surplombant le pont agrippe la capsule avant de pivoter sur son axe.
La masse métallique se balance au gré du vent au bout du filin d'acier tressé.
Dans leur cocon, les trois hommes se préparent pour la descente, sanglés dans leurs scaphandres, ils s'arriment aux parois de la bulle.
Immersion dans 5... 4... 3... 2... 1... Immersion.
La charge placée sur le filin explose, la capsule chute vers la surface lisse de la mer.
Les gerbes soulevées par l'impact submergent le pont du navire, la capsule s'enfonce lentement dans l'eau.
Le silence sous-marin envahit la capsule de descente. Les bips monotones du radar rappellent aux trois hommes l'existence du bateau qui les surplombe.
Les réservoirs se replissent d'eau, la bulle accélère sa descente. Les scaphandriers sont plaqués contre le revêtement intérieur de la bulle.
Sur la paroi d'acier, le baromètre poursuit sa course vers les profondeurs, faible écho des forces qui s'acharnent sur la capsule.
Les trois hommes observent les instruments, la capsule se précipite vers le fond a présent.
Sur les moniteurs, les cameras disposées autour de l'engin renvoient des images de l'extérieur.
La lumière puissante des projecteurs troue le silence sombre des profondeurs, éclairant furtivement les créatures aveugles.
Soudain, un fleuve de parasites envahi le canal de transmission. Le décodeur s 'enclenche, éliminant les signaux induits et délivre le message du bateau qui veille en surface.
" Vous atteindrez le fond dans 3 minutes. Les courants vous ont déviés à 127 mètres de la destination. Transmission de vos coordonnées d'impact. "
Quelques instant plus tard, les turbines de la capsule s'enclenchent, ralentissant sa chute avant que l'oeuf métallique ne s'enfonce dans la vase qui recouvre le fond de la mer.
Les trois hommes repèrent la direction de leur destination avant d'entrer dans le sas.
Ils vérifient leur équipement puis verrouillent leurs scaphandres de profondeur. Dans un sifflement l'air est libéré, l'eau pénètre rapidement dans le compartiment.
La porte extérieure s'ouvre, autour d'eux l'eau miroite, illuminée par les puissants projecteurs de la capsule. Activant leurs propulseurs, ils s'arrachent lentement au fond et progressent vers leur cible. A cette profondeur seul l'homme armé de sa technologie de pointe peut survivre. Seuls, ils volent dans le silence glacé. Sur leurs radars, le point de destination se rapproche lentement. Soudain, ils commencent à distinguer une silhouette qui se découpe dans la vase. Le sous-marin gît, couché sur le flanc, la proue de métal déchiré figurant une bouche hurlant son agonie. Le monstre oblong de métal noir reflète difficilement les cônes lumineux projetés par les scaphandres des trois hommes. Ils entrent dans le cratère béant qui déforme la proue, progressant dans le navire submergé. Le froid et l'obscurité des profondeurs ont conservé les corps des marins noyés lors du naufrage. Ils avancent le long des coursives, écartant les cadavres qui flottent ente deux eaux. Ils ne cherchent pas à identifier les corps, tout l'équipage est ici. L'avarie a été déclarée lorsque le bâtiment a tenté de quitter le fond, et ce sous-marin ne dispose d'aucun équipement de plongée en profondeur. Les marins tentant de sortir auraient été immédiatement écrasés par les formidables pressions qui tombent de la surface comme une chape de plomb. Ils atteignent le réacteur principal, les systèmes de sécurité sont toujours actifs, dernier vestige de la technologie. Rapidement, ils désarment les alarmes, ouvrent tous les compartiments. Ils désactivent les matériaux radioactifs éteignent le réacteur. Ils placent les charges dans le compartiment, puis ressortent du sous-marin. Lors de leur retrait, ils posent toutes leurs charges en des points stratégiques. Le sous-marin nucléaire est devenu une monstrueuse torpille immobile.
Ils retournent vers leur capsule, puis remontent vers la surface. La grue grince en arrachant la capsule à la mer agitée. Loin sous la surface, le sous-marin gît, immobile et imperturbable.
Le bateau fait route vers son port d'attache, s'éloignant rapidement du point d'immersion. L'opération a duré 9 heures 32 minutes.

Les deux hommes entrent dans le module de plongée noir est fuselé qui repose sur le pont de l'aviso.
L'équipe de robots de maintenance s'affaire autour de l'engin pour effectuer les dernières vérifications avant le lancement.
Sur le pont de commandement, l'I.A. principale calcule les derniers paramètres de la descente.
Le guide électromagnétique qui s'étire sous le vaisseau descend le module jusqu'à la surface de la mer.
La masse fuselée glisse sans bruit le long du guide, dans l'ombre du bâtiment qui la surplombe.
Dans leur cocon, les deux hommes se préparent pour la descente, sanglés dans leur combinaison, ils s'arriment dans les caissons de sécurité.
Immersion dans 5... 4... 3... 2... 1... Immersion.
Le guide est désactivé, la capsule chute vers la surface lisse de la mer.
Les gerbes soulevées par l'impact submergent lèchent la coque inférieure du navire, la capsule s'enfonce lentement dans l'eau.
Le silence sous-marin envahit la capsule de descente. Les rapports des drones de communication rappellent aux deux hommes l'existence du vaisseau qui les surplombe.
Les réservoirs se replissent d'eau, le module accélère sa descente. Les plongeurs sont plaqués contre le revêtement intérieur de la bulle.
Sur la paroi chromée, le baromètre poursuit sa course vers les profondeurs, faible écho des forces qui s'acharnent sur la capsule.
Les deux hommes observent leurs afficheurs internes, la capsule se précipite vers le fond a présent.
Dans leurs relais optiques, les drones espions disposés autour de l'engin renvoient des images de l'extérieur.
La lumière puissante des projecteurs troue le silence sombre des profondeurs, éclairant furtivement les créatures aveugles.
Soudain, l'ordinateur de bord annonce une transmission. Le décodeur s 'enclenche, extrayant en un instant les données du transfert crypté. Il délivre le message du vaisseau qui veille en surface.
" Vous atteindrez le fond dans 3 minutes. Les courants vous ont déviés à 7 mètres de la destination. Transmission de vos coordonnées d'impact. "
Quelques instant plus tard, les turbines du module s'enclenchent, ralentissant sa chute avant que le fuseau ne se pose sur la vase qui recouvre le fond de la mer.
Les deux hommes repèrent la direction de leur destination avant d'entrer dans le sas.
Ils vérifient la continuité de leur combinaison puis verrouillent leurs systèmes de perception en profondeur. Le flou de l'interface de sortie envahie rapidement la parois de la bulle.
Les deux hommes franchissent la mince pellicule qui maintient l'air à l'intérieur. Autour d'eau l'eau miroite, illuminée par les puissants projecteurs de la capsule. Activant leurs propulseurs, ils s'écartent de la capsule et descendent vers leur cible. A cette profondeur, seul l'homme armé de sa technologie de pointe peut survivre. Seuls, ils volent dans le silence glacé. Sur leurs rapports de détection, le point de destination se rapproche rapidement. Soudain, ils commencent à distinguer une silhouette qui se découpe dans la vase. Le sous-marin gît, couché sur le flanc, la proue de métal déchiré figurant une bouche hurlant son agonie. Le monstre oblong de métal noir reflète violemment les cônes lumineux projetés par les combinaisons des deux hommes. Le sous-marin nucléaire est devenu une monstrueuse torpille immobile. Ils pénètrent dans la carcasse écrasée du géant de métal, progressant à travers les coursives piégées. Au coeur du bâtiment, ils placent une charge creuse à propagation avant de ressortir en évitant les mines laissées par leurs prédécesseurs. Un fois sortis du monstre sous-marin, l'un des deux hommes active un déclencheur.
L'explosion déchire les entrailles de la mer. Une monstrueuse onde de choc se libère des formidables pressions des profondeurs et remonte vers la surface, jaillissant dans un immense bouillonnement d'eau en furie.
Les deux hommes retournent vers leur module, puis remontent vers la surface. Le guide arrache la capsule à la mer agitée. Loin sous la surface, le sous-marin gît, éventré, secoué par les explosions spasmodiques qui s'enchaînent dans ses compartiments.
Le vaisseau démineur fait route vers le prochain point d'opération, s'éloignant rapidement du point d'immersion. L'opération a duré 5 heures 13 minutes.