A celles qui me lisent et pour qui j'écris.
Les mots ne viennent pas. Mes yeux se perdent dans la chute incessante des flocons, dans le brouillard blanc lumineux qui forme l'horizon. L'écran vert des sapins enneigés ne laisse aucune image se former, dissipant les idées dans un bruissement flou. Mon esprit dérive un instant dans les brumes de la rêverie, plongeant dans la structure dentelée d'un flocon isolé, explorant les ramures de l'immense fractale, naviguant en aveugle entre de gigantesques atomes. |