A toi à qui demain peut être j'offrirais cet écart matinal,
Une offrande de mots, un flot intemporel, un recueil de rien qui ne mène nulle part et s'écoule sans but, pour le plaisir tout juste.
Comme d'autres vont aux galeries acheter leurs cadeaux, je laisse mon esprit aller glaner les mots au hasard des jours, des détails anodins, il puise les morceaux de rien qu'il reconstruit. Des phrases courtes et sans but, ou longues entortillées, le plaisir de le dire, il n'y a rien à comprendre. Qui aura celui là, qui n'a de sens mais qui se laisse lire ? |